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Saṁyutta Nikāya 55.27 Les Discours Regroupés par Thèmes 55.27
3. Saraṇānivagga 3. Saranani
Dutiyaanāthapiṇḍikasutta Avec Anathapindika
Sāvatthinidānaṁ. À Savatthi.
Tena kho pana samayena anāthapiṇḍiko gahapati ābādhiko hoti dukkhito bāḷhagilāno. Ce jour-là, l’homme de foyer Anathapindika était en proie à la maladie, souffrant, gravement malade.
Atha kho anāthapiṇḍiko gahapati aññataraṁ purisaṁ āmantesi: Alors il s’adressa à une certaine personne :
“ehi tvaṁ, ambho purisa, yenāyasmā ānando tenupasaṅkama; upasaṅkamitvā mama vacanena āyasmato ānandassa pāde sirasā vanda: « Va, mon cher, va voir le vénérable Ananda et rends-lui hommage en mon nom en mettant ta tête à ses pieds, (et dis-lui) :
‘anāthapiṇḍiko, bhante, gahapati ābādhiko dukkhito bāḷhagilāno. “Bhanté, l’homme de foyer Anathapindika est en proie à la maladie, souffrant, gravement malade.
So āyasmato ānandassa pāde sirasā vandatī’ti. Il rend hommage au vénérable Ananda avec la tête à ses pieds.”
Evañca vadehi: Ensuite, dis-lui :
‘sādhu kira, bhante, āyasmā ānando yena anāthapiṇḍikassa gahapatissa nivesanaṁ tenupasaṅkamatu anukampaṁ upādāyā’”ti. “Il serait vraiment profitable à l’homme de foyer Anathapindika, Bhanté, que le vénérable Ananda aille le visiter dans sa maison, par compassion.”
“Evaṁ, bhante”ti kho so puriso anāthapiṇḍikassa gahapatissa paṭissutvā yenāyasmā ānando tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā āyasmantaṁ ānandaṁ abhivādetvā ekamantaṁ nisīdi. Ekamantaṁ nisinno kho so puriso āyasmantaṁ ānandaṁ etadavoca: — Bien, Bhanté, » répondit la personne à l’homme de foyer Anathapindika, avant d’aller voir le vénérable Ananda, de lui rendre hommage, puis de s’asseoir d’un côté. Une fois assis là, il dit au vénérable Ananda :
“anāthapiṇḍiko, bhante, gahapati ābādhiko dukkhito bāḷhagilāno. « Bhanté, l’homme de foyer Anathapindika est en proie à la maladie, souffrant, gravement malade.
So āyasmato ānandassa pāde sirasā vandati. Il rend hommage au vénérable Ananda avec la tête à ses pieds. »
Evañca vadati: Il dit ensuite :
‘sādhu kira, bhante, āyasmā ānando yena anāthapiṇḍikassa gahapatissa nivesanaṁ tenupasaṅkamatu anukampaṁ upādāyā’”ti. « Il serait vraiment profitable à l’homme de foyer Anathapindika, Bhanté, que le vénérable Ananda aille le visiter dans sa maison, par compassion. »
Adhivāsesi kho āyasmā ānando tuṇhībhāvena. Le vénérable Ananda acquiessa en silence.
Atha kho āyasmā ānando pubbaṇhasamayaṁ nivāsetvā pattacīvaramādāya yena anāthapiṇḍikassa gahapatissa nivesanaṁ tenupasaṅkami; upasaṅkamitvā paññatte āsane nisīdi. Nisajja kho āyasmā ānando anāthapiṇḍikaṁ gahapatiṁ etadavoca: Alors le vénérable Ananda s’habilla, emporta son bol et ses robes, se rendit à la maison de l’homme de foyer Anathapindika, et s’assit sur le siège préparé. S’étant assis, il dit à l’homme de foyer Anathapindika :
“kacci te, gahapati, khamanīyaṁ, kacci yāpanīyaṁ? Kacci dukkhā vedanā paṭikkamanti, no abhikkamanti; paṭikkamosānaṁ paññāyati, no abhikkamo”ti? « Est-ce que c’est supportable, homme de foyer, est-ce que tu te maintiens ? Est-ce que les douleurs s’amenuisent plutôt que de s’intensifier, est-ce que c’est leur dissipation que tu discernes, plutôt que leur intensification ?
“Na me, bhante, khamanīyaṁ na yāpanīyaṁ. Bāḷhā me dukkhā vedanā abhikkamanti, no paṭikkamanti; abhikkamosānaṁ paññāyati, no paṭikkamo”ti. — Non, Bhanté, ce n’est pas supportable et je ne me maintiens pas. Les douleurs sont puissantes et s’intensifient plutôt que de s’amenuiser, c’est leur intensification que je discerne, pas leur dissipation.
“Catūhi kho, gahapati, dhammehi samannāgatassa assutavato puthujjanassa hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. — Homme de foyer, un individu ordinaire sans instruction pourvu de quatre états est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Katamehi catūhi? Quels sont ces quatre ?
Idha, gahapati, assutavā puthujjano buddhe appasādena samannāgato hoti. À cet égard, un individu ordinaire sans instruction est pourvu de méfiance envers le Bouddha,
Tañca panassa buddhe appasādaṁ attani samanupassato hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. et voyant en lui-même cette méfiance envers le Bouddha, il est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, assutavā puthujjano dhamme appasādena samannāgato hoti. En outre, homme de foyer, un individu ordinaire sans instruction est pourvu de méfiance envers le Dhamma,
Tañca panassa dhamme appasādaṁ attani samanupassato hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. et voyant en lui-même cette méfiance envers le Dhamma, il est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, assutavā puthujjano saṅghe appasādena samannāgato hoti. En outre, homme de foyer, un individu ordinaire sans instruction est pourvu de méfiance envers la Communauté,
Tañca panassa saṅghe appasādaṁ attani samanupassato hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. et voyant en lui-même cette méfiance envers la Communauté, il est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, assutavā puthujjano dussīlyena samannāgato hoti. En outre, homme de foyer, un individu ordinaire sans instruction manque de vertu,
Tañca panassa dussīlyaṁ attani samanupassato hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. et voyant en lui-même ce manque de vertu, il est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Imehi kho, gahapati, catūhi dhammehi samannāgatassa assutavato puthujjanassa hoti uttāso, hoti chambhitattaṁ, hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Voici, homme de foyer, quels sont ces quatre états pourvu desquels un individu ordinaire sans instruction est effrayé, pris de panique, et a peur de la mort et de l’autre monde.
Catūhi kho, gahapati, dhammehi samannāgatassa sutavato ariyasāvakassa na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Homme de foyer, un noble disciple instruit pourvu de quatre états n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
Katamehi catūhi? Quels sont ces quatre ?
Idha, gahapati, sutavā ariyasāvako buddhe aveccappasādena samannāgato hoti—À cet égard, homme de foyer, un noble disciple instruit possède une confiance vérifiée dans le Bouddha :
itipi so bhagavā …pe… satthā devamanussānaṁ buddho bhagavāti. “Assurément, ce Fortuné est un arahant véritablement éveillé, accompli en connaissance et en (bonne) conduite, sublime, connaisseur du monde, suprême guide des personnes désirant l’entraînement, enseignant des dévas et des humains, un Fortuné éveillé.”
Tañca panassa buddhe aveccappasādaṁ attani samanupassato na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Et voyant en lui-même cette confiance vérifiée dans le Bouddha, il n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, sutavā ariyasāvako dhamme aveccappasādena samannāgato hoti—En outre, homme de foyer, un noble disciple instruit est pourvu d’une confiance vérifiée dans le Dhamma :
svākkhāto bhagavatā dhammo …pe… paccattaṁ veditabbo viññūhīti. “Le Dhamma est bien exposé par le Fortuné : il est visible directement, immédiat, il invite à venir voir (par soi-même), il est efficace, à être expérimenté individuellement par les sages.”
Tañca panassa dhamme aveccappasādaṁ attani samanupassato na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Et voyant en lui-même cette confiance vérifiée dans le Dhamma, il n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, sutavā ariyasāvako saṅghe aveccappasādena samannāgato hoti—En outre, homme de foyer, un noble disciple instruit est pourvu d’une confiance vérifiée dans la Communauté :
suppaṭipanno bhagavato sāvakasaṅgho …pe… anuttaraṁ puññakkhettaṁ lokassāti. “La Communauté des disciples du Fortuné qui a bien pratiqué, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué droitement, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué méthodiquement, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué adéquatement, c’est-à-dire les quatre paires de personnes, les huit (types d’)individus, cette Communauté des disciples du Fortuné est digne de dons, digne d’hospitalité, digne d’offrandes, digne de salutations respectueuses, c’est le suprême champ de mérite pour le monde.”
Tañca panassa saṅghe aveccappasādaṁ attani samanupassato na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Et voyant en lui-même cette confiance vérifiée dans la Communauté, il n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
Puna caparaṁ, gahapati, sutavā ariyasāvako ariyakantehi sīlehi samannāgato hoti akhaṇḍehi …pe… samādhisaṁvattanikehi. En outre, homme de foyer, un noble disciple instruit possède des vertus qui sont attrayantes pour les êtres nobles, sans rupture, sans faille, sans tache, sans défaut, libératrices, louées par les sages, sans fanatisme, menant à la concentration.
Tāni ca panassa ariyakantāni sīlāni attani samanupassato na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayaṁ. Et voyant en lui-même ces vertus qui sont attrayantes pour les êtres nobles, il n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
Imehi kho, gahapati, catūhi dhammehi samannāgatassa sutavato ariyasāvakassa na hoti uttāso, na hoti chambhitattaṁ, na hoti samparāyikaṁ maraṇabhayan”ti. Voici, homme de foyer, quels sont ces quatre états pourvu desquels un noble disciple instruit n’est pas effrayé ni pris de panique, et n’a pas peur de la mort ni de l’autre monde.
“Nāhaṁ, bhante ānanda, bhāyāmi. — Bhanté Ananda, je n’ai pas peur.
Kyāhaṁ bhāyissāmi. Pourquoi aurais-je peur ?
Ahañhi, bhante, buddhe aveccappasādena samannāgato homi—Bhanté, je suis pourvu d’une confiance vérifiée dans le Bouddha :
itipi so bhagavā …pe… satthā devamanussānaṁ buddho bhagavāti. “Assurément, ce Fortuné est un arahant véritablement éveillé, accompli en connaissance et en (bonne) conduite, sublime, connaisseur du monde, suprême guide des personnes désirant l’entraînement, enseignant des dévas et des humains, un Fortuné éveillé.”
Dhamme …pe… Je suis pourvu d’une confiance vérifiée dans le Dhamma : “Le Dhamma est bien exposé par le Fortuné : il est visible directement, immédiat, il invite à venir voir (par soi-même), il est efficace, à être expérimenté individuellement par les sages.”
saṅghe aveccappasādena samannāgato homi—Je suis pourvu d’une confiance vérifiée dans la Communauté :
suppaṭipanno bhagavato sāvakasaṅgho …pe… anuttaraṁ puññakkhettaṁ lokassāti. “La Communauté des disciples du Fortuné qui a bien pratiqué, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué droitement, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué méthodiquement, la Communauté des disciples du Fortuné qui a pratiqué adéquatement, c’est-à-dire les quatre paires de personnes, les huit (types d’)individus, cette Communauté des disciples du Fortuné est digne de dons, digne d’hospitalité, digne d’offrandes, digne de salutations respectueuses, c’est le suprême champ de mérite pour le monde.”
Yāni cimāni, bhante, bhagavatā gihisāmīcikāni sikkhāpadāni desitāni, nāhaṁ tesaṁ kiñci attani khaṇḍaṁ samanupassāmī”ti. Et en ce qui concerne les règles de l’entraînement professées par le Fortuné pour les maîtres de foyer, je ne vois en moi aucune rupture.
“Lābhā te, gahapati, suladdhaṁ te, gahapati. — Vraiment, c’est un gain pour toi, homme de foyer ! Vraiment, c’est un bénéfice pour toi.
Sotāpattiphalaṁ tayā, gahapati, byākatan”ti. Homme de foyer, tu viens de déclarer le fruit de l’entrée dans le courant ! »
Sattamaṁ.