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Saṁyutta Nikāya 56.14 Les Discours Regroupés par Thèmes 56.14
2. Dhammacakkappavattanavagga 2. La mise en mouvement de la roue du Dhamma
Ajjhattikāyatanasutta Les sphères internes
“Cattārimāni, bhikkhave, ariyasaccāni. Il y a, mendiants, ces quatre nobles vérités.
Katamāni cattāri? Quelles sont ces quatre ?
Dukkhaṁ ariyasaccaṁ, dukkhasamudayaṁ ariyasaccaṁ, dukkhanirodhaṁ ariyasaccaṁ, dukkhanirodhagāminī paṭipadā ariyasaccaṁ. La noble vérité du mal-être, la noble vérité de l’origine du mal-être, la noble vérité de la cessation du mal-être, et la noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être.
Katamañca, bhikkhave, dukkhaṁ ariyasaccaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la noble vérité du mal-être ?
‘Cha ajjhattikāni āyatanānī’tissa vacanīyaṁ. Les six sphères internes, devrait-on dire.
Katamāni cha? Quelles sont ces six ?
Cakkhāyatanaṁ …pe… manāyatanaṁ—La sphère de l’œil, la sphère de l’oreille, la sphère du nez, la sphère de la langue, la sphère du corps, et la sphère du mental.
idaṁ vuccati, bhikkhave, dukkhaṁ ariyasaccaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la noble vérité du mal-être.
Katamañca, bhikkhave, dukkhasamudayaṁ ariyasaccaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la noble vérité de l’origine du mal-être ?
Yāyaṁ taṇhā ponobbhavikā nandirāgasahagatā tatratatrābhinandinī, seyyathidaṁ—kāmataṇhā, bhavataṇhā, vibhavataṇhā—C’est cette Soif menant à la continuation de l’existence, liée à la complaisance et l’avidité, se complaisant ici et là, c’est-à-dire la Soif de sensualité, la Soif d’existence, la Soif de non-existence.
idaṁ vuccati, bhikkhave, dukkhasamudayaṁ ariyasaccaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la noble vérité de l’origine du mal-être.
Katamañca, bhikkhave, dukkhanirodhaṁ ariyasaccaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la noble vérité de la cessation du mal-être ?
Yo tassāyeva taṇhāya asesavirāganirodho cāgo paṭinissaggo mutti anālayo—C’est la disparition complète & cessation de cette même Soif, son abandon, la renonciation à son égard, ainsi que la délivrance et le détachement par rapport à elle.
idaṁ vuccati, bhikkhave, dukkhanirodhaṁ ariyasaccaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la noble vérité de la cessation du mal-être.
Katamañca, bhikkhave, dukkhanirodhagāminī paṭipadā ariyasaccaṁ? Et qu’est-ce, mendiants, que la noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être ?
Ayameva ariyo aṭṭhaṅgiko maggo, seyyathidaṁ—C’est cette noble voie à huit composantes, c’est-à-dire
sammādiṭṭhi …pe… sammāsamādhi—la vue correcte, l’aspiration correcte, la parole correcte, l’action correcte, les moyens de subsistance corrects, l’effort correct, la présence d’esprit correcte, et la concentration correcte.
idaṁ vuccati, bhikkhave, dukkhanirodhagāminī paṭipadā ariyasaccaṁ. Voici, mendiants, ce qu’on appelle la noble vérité de la voie menant à la cessation du mal-être.
Imāni kho, bhikkhave, cattāri ariyasaccāni. Voici, mendiants, quelles sont ces quatre nobles vérités.
Tasmātiha, bhikkhave, ‘idaṁ dukkhan’ti yogo karaṇīyo …pe… ‘ayaṁ dukkhanirodhagāminī paṭipadā’ti yogo karaṇīyo”ti. C’est pourquoi, mendiants, le travail (de contemplation) est à faire : “Voici le mal-être”, le travail (de contemplation) est à faire : “Voici l’origine du mal-être”, le travail (de contemplation) est à faire : “Voici la cessation du mal-être”, le travail (de contemplation) est à faire : “Voici la voie menant à la cessation du mal-être”.
Catutthaṁ.